mercredi 8 juillet 2009

Le vazaha, roi de l’expatriation

Le vazaha – ou l’expatrié – n’en a rien à faire du pays dans lequel il vit. Seul compte son pouvoir d’achat et la bonne vie qu’il peut y mener.

Son idéal serait :
- de vivre sous le soleil en permanence (afin d’être bronzé et d’économiser les séances UV qu’il ferait dans son salon de beauté en France)
- de pouvoir trouver tous les produits française qui sont indispensables à son bon développement personnel, à savoir le foie gras, le vin français, le champagne Chanson & Moët, le lait Canbia, les biscuits Lou, les pommes de terre nouvelles à l’automne, la rhubarbe, la salade du jardin de mémé, la confiture Bonne Mamie, le miel de montagne, le cacao Paulain, le café Nesgafé, le shampooing Dave, le savon Le Petit Bordelais, etc. Le vazaha accepte néanmoins de manger local (langouste, crevettes, poissons, etc.) seulement quand il va en bord de mer et qu’il peut s’assurer de la provenance de ces aliments.
- d’avoir un salaire et un pouvoir d’achat de folie afin qu’il puisse, le week-end, s’acheter tout ce qui le tente (de la noix de coco au jet-ski).
- et surtout, d’avoir le moins de contacts possibles avec les autochtones, de vivre le plus possible éloigné d’eux, physiquement, et culturellement.
- notons toute fois que le vazaha, bien qu’allergique à la population locale, ne rechigne pas sur la compagnie des jeunes filles autochtones, chaudes, (forcée mais) consentantes, à demi-nues et qui se collent souvent à son corps blanc.

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