lundi 22 juin 2009

Le vazaha au travail

Le vazaha, au travail, quelque soit sa formation, son niveau d’étude, son expérience professionnelle, et son poste dans l’entreprise, méprise l’employé malgache.

Il n’accepte de travailler sur le sol malgache qu’à condition d’être payé l’équivalent du salaire d’un diplômé français (salaire qu’il ne toucherait peut être même pas en France).

Le vazaha sait que les blancs sont plus intelligents et plus compétents qu’aucun malgache. Il se perçoit donc comme un élément de choix pour ses patrons, qui, précisons le, sont rarement malgaches, mais plus souvent karana, zanatany ou expatriés de toute nationalité.

Quand ses collègues diplômés malgaches (Bac+5) tournent à environ 170-200 € par mois, le vazaha, dans le pire des cas, touchera, au minimum l’équivalent du SMIC français, mais seulement s’il n’a vraiment pas su bien négocier son contrat.

Le vazaha s’arrangera avec ses patrons pour que les autres employés ne connaissent pas son véritable salaire. Il peut aller jusqu’à cacher ce montant au comptable même de l’entreprise, afin de ne pas se faire haïr par ses collègues, lui qui a une voiture de fonction, qui a le loyer de sa grande maison payée par ses patrons et peut s’offrir des vacances deux fois par an dans l’hexagone, quand les autres viennent en bus bondé, vivent dans un appartement indécent en limitant leur consommation d’électricité et sont rarement allés en province, dans leur propre pays.

Le vazaha refuse de travailler pour un salaire équivalent à l’économie malgache. Il n’a pas d’état d’âme. Comment pourrait-il alors se payer ses week-ends à Nosy Be et ses allers-retours en France s’il n’a pas un salaire décent à hauteur de l’économie française ?

« Autant ne pas travailler si c’est pour gagner aussi peu d’argent de poche », dira-t-il.

lundi 15 juin 2009

Le vazaha et les maladies

Le vazaha est hypocondriaque, il a une peur bleue des maladies. La première protection à prendre concerne l’alimentation. Le vazaha fuit donc tout ce qui s’apparente de près ou de loin à de la cuisine malgache, puisqu’elle est certainement mal préparée, avec plein de microbes dedans et bourrée de saleté, le cuisinier malgache étant très certainement pauvre, ne connaissant pas l’hygiène, et vivant dans la terre, sans eau courante ni électricité.

Il fuit également l’air malgache, et pour ce faire il est bien heureux que quelqu’un ait un jour inventé, pour son bien être, la climatisation dans les véhicules.

Le vazaha ne boit pas non plus de l’eau locale, qui risque de le faire mourir à coup sûr. Il a d’ailleurs déjà entendu une histoire de ce genre qui est arrivée à un ami d’un ami d’un ami… Le vazaha s’achète généralement des packs d’eau minérale, mais le vazaha au top du top filtrera l’eau de son robinet grâce à un dispositif hors de prix prévu à cet effet. Il veillera quand même à ne pas servir de l’eau en carafe à ses invités lors du repas dominical, qui pourraient s’indigner devant une telle négligence, ne voyant pas l’étiquette « Eau Vive » qui attesterait de la pureté du breuvage.

Le vazaha a un docteur vazaha attitré et accepte difficilement le diagnostic ou les soins prodigués par son remplaçant quand celui-ci est malgache, ou pire, quand c’est une femme malgache ! Il ne manquera pas de reprendre un rendez-vous quand le « vrai » docteur reviendra de vacances pour s’assurer des dires du ou de la remplaçante. Le vazaha peut faire ou défaire la réputation d’un docteur vazaha en deux ou trois coups de téléphone dans la vazaha-sphère.

Le vazaha ne mettra jamais les pieds dans un hôpital malgache à moins qu’il soit retrouvé inconscient en plein milieu de la rue et emmené sans son accord dans un endroit de ce genre. S’il lui reste une once de lucidité, le vazaha demandera à être rapatrié à la Réunion (voire en France métropolitaine), même si ça lui revient à 10 fois plus cher. Il se couperait un bras plutôt que de passer sur une table d’opération chirurgicale malgache.

Il n’est pas impossible, qu’une fois rapatrié à la Réunion, le vazaha malade se retrouve face à un docteur malgache expatrié lui aussi. Et là, il aura les boules.


jeudi 4 juin 2009

Le vazaha et la prostitution

(Attention ceci est un post cru qui pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes respectueuses des femmes et du genre humain – ce qui n’est pas toujours le cas du vazaha)

Le comportement sexuel du vazaha seul ou en couple est le même : il sait profiter des avantages que lui offre le pays et contribue à faire marcher l’économie locale. Il ne voit pas d’objections à consommer de la marchandise féminine qu’il trouve à chaque coin de rue, pour la maudite somme de 2 à 4 € la nuit (quand c’est payant).

La malgache, généralement malnutrie, est filiforme. Quand elle a grandi sans avoir eu la polio elle pourrait ressembler aux squelettes des podiums occidentaux, sans toutefois dépasser les 160cm. La malgache est « cheap », la malgache est jolie, la malgache suce et la malgache se laisse sodomiser (contrairement à la femme officielle du dit vazaha).

Que demander de plus ?

La technique d’approche du vazaha est ultra simple. Le vazaha pour « choper », « lever », « serrer », « prendre », « pécho » de la malgache, n’a qu’à se rendre dans les boites de nuit de la ville. Lorsqu’il arrive sur la piste de danse, il est possible que le vazaha soit littéralement assailli de filles se collant à lui, lui arrachant ses vêtements, se disputant sa bouche. Cette attitude féminine peut être en partie liée aux signes ostentatoires de richesse que le vazaha arbore.

L’apparence et la condition physique du vazaha en fait également une proie privilégiée de ces demoiselles. Explication : plus il est vieux, gros, gras, laid, chauve, édenté et qu’il sent la transpiration, moins il a de chances de baiser en France, plus il y a donc de probabilité qu’il vienne à Mada pour se trouver une femme et la ramener en France pour s’en servir à des fins utilitaires. Il va sans dire que plus il est vieux, plus il a de chances de mourir rapidement, ce qui en fait un meilleur parti.

Vu le prix très peu élevé de la prostitution à Madagascar, il n’est pas rare de voir le vazaha ramener chez lui non pas une, ni deux, mais parfois trois filles malgaches avec qui il s’amusera une partie de la nuit avant de les renvoyer chez elles, en leur payant accessoirement le taxi. Certaines peuvent rester jusqu’au matin et d’autres privilégiées devenir des « régulières ». Elles demanderont alors à « être sorties » dans les restaurants, les bars, à posséder des tenues élégantes, à payer les études du petit frère, à aider le cousin du cousin qui construit sa maisonnette, etc.…

Le vazaha se vantera ensuite, auprès de ses amis vazahas, de ses « conquêtes » comme il les appelle. Quand il ne les paie pas directement, le vazaha considère que ce n’est pas de la prostitution mais que c’est grâce à son charme qu’il peut avoir une vie sexuelle.

Le vazaha, de part la facilité qu’il a à coucher avec une malgache, est en général atteint de narcissisme et d’un complexe de mégalomanie : il se sent beau, irrésistible, désirable, charmeur, intelligent, performant, sexy, etc.… La réalité de son abstinence forcée le rattrape lorsqu’il revient en France.

A Tana, le vazaha rêve, le vazaha profite, le vazaha jouit, le vazaha se rhabille et puis recommence.

 
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