Le vazaha, au travail, quelque soit sa formation, son niveau d’étude, son expérience professionnelle, et son poste dans l’entreprise, méprise l’employé malgache.
Il n’accepte de travailler sur le sol malgache qu’à condition d’être payé l’équivalent du salaire d’un diplômé français (salaire qu’il ne toucherait peut être même pas en France).
Le vazaha sait que les blancs sont plus intelligents et plus compétents qu’aucun malgache. Il se perçoit donc comme un élément de choix pour ses patrons, qui, précisons le, sont rarement malgaches, mais plus souvent karana, zanatany ou expatriés de toute nationalité.
Quand ses collègues diplômés malgaches (Bac+5) tournent à environ 170-200 € par mois, le vazaha, dans le pire des cas, touchera, au minimum l’équivalent du SMIC français, mais seulement s’il n’a vraiment pas su bien négocier son contrat.
Le vazaha s’arrangera avec ses patrons pour que les autres employés ne connaissent pas son véritable salaire. Il peut aller jusqu’à cacher ce montant au comptable même de l’entreprise, afin de ne pas se faire haïr par ses collègues, lui qui a une voiture de fonction, qui a le loyer de sa grande maison payée par ses patrons et peut s’offrir des vacances deux fois par an dans l’hexagone, quand les autres viennent en bus bondé, vivent dans un appartement indécent en limitant leur consommation d’électricité et sont rarement allés en province, dans leur propre pays.
Le vazaha refuse de travailler pour un salaire équivalent à l’économie malgache. Il n’a pas d’état d’âme. Comment pourrait-il alors se payer ses week-ends à Nosy Be et ses allers-retours en France s’il n’a pas un salaire décent à hauteur de l’économie française ?
« Autant ne pas travailler si c’est pour gagner aussi peu d’argent de poche », dira-t-il.
Il n’accepte de travailler sur le sol malgache qu’à condition d’être payé l’équivalent du salaire d’un diplômé français (salaire qu’il ne toucherait peut être même pas en France).
Le vazaha sait que les blancs sont plus intelligents et plus compétents qu’aucun malgache. Il se perçoit donc comme un élément de choix pour ses patrons, qui, précisons le, sont rarement malgaches, mais plus souvent karana, zanatany ou expatriés de toute nationalité.
Quand ses collègues diplômés malgaches (Bac+5) tournent à environ 170-200 € par mois, le vazaha, dans le pire des cas, touchera, au minimum l’équivalent du SMIC français, mais seulement s’il n’a vraiment pas su bien négocier son contrat.
Le vazaha s’arrangera avec ses patrons pour que les autres employés ne connaissent pas son véritable salaire. Il peut aller jusqu’à cacher ce montant au comptable même de l’entreprise, afin de ne pas se faire haïr par ses collègues, lui qui a une voiture de fonction, qui a le loyer de sa grande maison payée par ses patrons et peut s’offrir des vacances deux fois par an dans l’hexagone, quand les autres viennent en bus bondé, vivent dans un appartement indécent en limitant leur consommation d’électricité et sont rarement allés en province, dans leur propre pays.
Le vazaha refuse de travailler pour un salaire équivalent à l’économie malgache. Il n’a pas d’état d’âme. Comment pourrait-il alors se payer ses week-ends à Nosy Be et ses allers-retours en France s’il n’a pas un salaire décent à hauteur de l’économie française ?
« Autant ne pas travailler si c’est pour gagner aussi peu d’argent de poche », dira-t-il.